Conrad Black a conclu une série d'ententes hors cours afin de régler certaines poursuites judiciaires qu'il avait intentées dans le cadre du scandale Hollinger.

Son avocat David Jenkins a indiqué que son client s'était entendu avec ses anciens associés chez Hollinger International et l'homme qui a écrit le rapport qui l'a conduit en prison.

Les modalités des ententes n'ont pas été dévoilées puisqu'elles doivent être approuvées par les autorités judiciaires au Delaware et en Illinois.

Les ententes couvrent notamment la première poursuite intentée par Black contre l'ancienne direction de l'entreprise en 2004, celles contre le président de la U.S. Securities and Exchange Commission -l'équivalent de la commission des valeurs mobilières aux États-Unis-, Richard Breeden, et un certain nombre de membres de la direction de Hollinger International.

Black a été condamné en 2007 à une peine d'emprisonnement de 78 mois après avoir été reconnu coupable de trois chefs d'accusation de fraude et une autre d'entrave à la justice. Une cour d'appel a renversé deux des trois condamnations pour fraude.

L'entente survient alors que Black devra comparaître devant un comité à Chicago qui déterminera s'il doit rester en liberté ou retourner en prison.