Le groupe pharmaceutique américain Merck (MRK) a enregistré un bénéfice net de 1,04 milliard de dollars, plus que triplé par rapport à celui du même trimestre de 2010 qui avait été plombé par les coûts de fusion avec Schering-Plough, et a légèrement relevé ses prévisions annuelles.

Un an plus tôt, Merck avait été bénéficiaire de 299 millions de dollars.

Ramené par actions et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 92 cents, soit nettement mieux que les 84 cents attendus par les analystes.

L'an dernier, la rentabilité du laboratoire américain avait pâti de l'achat du laboratoire Schering-Plough, finalisé en novembre 2009, et par de moins bonnes ventes de ses traitements de l'hypertension Cozaar et Hyzaar.

Au cours des trois derniers mois, le chiffre d'affaires a légèrement augmenté à 11,5 milliards contre 11,4 milliards un an plus tôt. C'est légèrement mieux que les 11,3 milliards qu'escomptaient les analystes.

Fort de ces ventes qualifiées de «robustes», Merck a quelque peu relevé ses prévisions sur l'ensemble de l'année.

Il table désormais sur un bénéfice par action compris dans une fourchette entre 3,66 et 3,76 dollars, contre 3,64 et 3,76 dollars auparavant.

Ces prévisions excluent néanmoins le coût des restructurations entamées et la somme de 500 millions de dollars que doit verser le laboratoire à son rival Johnson & Johnson pour régler un litige commercial, indique le groupe.

«Nos solides résultats sont largement dus à une croissance à deux chiffres dans nos produits phares et à des mesures de contrôle de coûts dans tous nos secteurs d'activités», a résumé le PDG Kenneth C. Frazier, cité dans le communiqué.