Le Groupe Dynamite comprend deux bannières de boutiques qui vendent des vêtements: le Garage vise les adolescentes et Dynamite s'adresse aux jeunes femmes. Les deux marques ont chacune leur page Facebook depuis l'été 2009 sur lesquelles elles envoient des rabais exclusifs ou des invitations spéciales à leurs fans. Le site Facebook est même devenu une extension au service à la clientèle. Il suffit de regarder les murs de discussions pour en comprendre l'ampleur. Les clientes critiquent certaines campagnes de publicité, posent des questions sur les collections de vêtements à venir et s'interrogent sur les politiques de retour. Peu importe leurs commentaires ou leurs questions, elles obtiennent une réponse la journée même.

Mais est-ce que les pages Facebook entraînent vraiment un impact positif pour le Groupe Dynamite? «Absolument», dit Barbara Epstein, la directrice marketing de l'entreprise. «Est-ce que ça crée une vente demain matin? Peut-être, peut-être pas. Si l'offre est ciblée, on peut calculer le nombre de clients qui se présentent en magasin avec leur coupon. À moyen terme, est-ce que ça vaut la peine? C'est sûr! Ça crée des buzz tellement positifs. On reçoit du feedpack positif des clients. C'est quelque chose qui a une valeur extraordinaire.»

Dans sa stratégie d'utilisation des médias sociaux, le Groupe Dynamite n'emploie pas que Facebook. Les deux boutiques utilisent le site Youtube pour diffuser des vidéos que les consommatrices peuvent commenter et partager. Le Garage possède un blogue. La boutique Dynamite, elle, utilise les codes QR dans ses cabines d'essayage et sur ses affiches publicitaires, depuis le mois de janvier, pour rediriger sa clientèle vers son site web ou vers sa page Facebook. Mais ni l'une, ni l'autre marque ne possède un compte Twitter. Mme Epstein affirme que le Groupe Dynamite suit de très près l'évolution du nouveau média social, mais elle affirme que l'entreprise ne prévoit pas s'abonner au cours de la prochaine année. Pour l'instant, l'entreprise consacre toutes ses énergies sur le site Facebook. «Il faut qu'on fasse bien les choses et qu'on ne s'éparpille pas trop. C'est une chose à la fois. On va bien le faire, on va le maitriser et on va développer des stratégies fortes et un engouement pour nos marques.»