La valeur des fusions et acquisitions réalisées au premier trimestre au Canada a dépassé 50 milliards de dollars, ce qui est supérieur de 81% au résultat enregistré au premier trimestre de 2010 et près du record établi en 2007, a rapporté vendredi PwC.

Selon la firme, le marché actuel est toutefois bien différent de celui qui prévalait avant la crise financière de 2008-2009, caractérisé par une «explosion» de transactions.

Le secteur des matières premières suscite encore la convoitise des investisseurs avec 49% des transactions, mais PwC souligne que ce sont désormais des domaines comme l'agriculture, les petites mines, le gaz de schiste et les énergies renouvelables, qui suscitent le plus d'intérêt.

PwC fait d'autre part remarquer que les prises de contrôle par emprunt, qui étaient extrêmement populaires avant la crise sont aujourd'hui relativement rares.

Les firmes d'investissement sont en outre demeurées en retrait au cours du trimestre, probablement pour digérer les acquisitions opportunistes réalisées en 2010.

Finalement, PwC estime que la Chine a commencé à jouer un nouveau rôle dans le marché des fusions et acquisitions. Elle multiplie les transactions afin de mettre la main sur des technologies et du savoir-faire à utiliser chez elle.