Les erreurs de facturation, les mésententes contractuelles et les querelles entourant le droit de conserver le même numéro de téléphone en changeant de compagnie font partie des facteurs qui ont fait monter en flèche le nombre de plaintes contre les fournisseurs de téléphonie sans fil au Canada.

En 2009-2010, pour la toute première fois, plus de la moitié des plaintes logées auprès du chien de garde indépendant des télécommunications concernaient les fournisseurs de services sans fil.

L'industrie du sans fil grandit sans cesse, évolue rapidement et les concurrents sont de plus en plus nombreux à s'y aventurer, ce qui a contribué à rendre ce secteur d'affaires très complexe, soutient Howard Maker, qui dirige le Commissariat aux plaintes relatives aux services de télécommunications (CPRST) du Canada.

Selon M. Maker, il est de plus en plus ardu pour les consommateurs de s'y retrouver.

Le CPRST a rapporté que les fournisseurs de téléphonie sans fil ont fait l'objet de 52 pour cent des 3747 plaintes déposées en 2009-2010, une hausse de 14 pour cent par rapport à l'année précédente.

Les autres plaintes concernaient les plans d'appels locaux et interurbains et le service Internet.

Il n'est donc pas surprenant que Bell [[|ticker sym='BCE.TO'|]], Telus [[|ticker sym='T.TO'|]] et Rogers [[|ticker sym='RCI-B.TO'|]] arrivent bons premiers en ce qui concerne le nombre de plaintes, étant donné leur part de marché, explique Howard Maker.