Investir sans risque dans la carrière d'un cheval de course pour 99 euros par an et percevoir 1/1000e de ses gains: le site internet, MonChevaldeCourse.com propose ce concept nouveau destiné aux turfistes «peu argentés».
«Pour ce système de location de carrière d'un trotteur ou galopeur, une syndication qui existe déjà en Angleterre, on prend peu de risques car on ne loue que le droit aux gains et on ne paye pas de frais d'entretien», explique Sébastien Menendez, co-fondateur du site.
Jusqu'alors, pour toucher tout ou partie des gains d'un coursier, il fallait soit être propriétaire du cheval, soit en posséder des «parts», à l'image des actions d'une entreprise.
«Devenir propriétaire de chevaux de course n'est donc plus un luxe réservé aux grandes fortunes et à quelques élites», revendique-t-il. «Acheter des parts d'un cheval de courses nécessite d'obtenir des agréments de France galop et notamment un contrôle des renseignements généraux ce qui est assez lourd», rappelle-t-il.
Les internautes peuvent souscrire, un ou plusieurs contrats sur des chevaux, réinvestir l'année suivante sur le même cheval ou sur un cheval différent.
«L'idée est d'avoir des chevaux dans toutes les disciplines, trot, plat et obstacle et d'utiliser internet comme moyen de recrutement», raconte Sébastien Menendez. Il précise toutefois «que les parts ne peuvent pas être revendues».
Cette formule «sans grand engagement, ultra maîtrisée et raisonnable» qui s'apparente «à une sorte de pari» permet par ailleurs de suivre le cheval à l'entraînement comme en compétition offrant un accès au monde «très fermé» des courses.
Selon lui, le moindre cheval «qui galope» coûte près de 20 000 euros à l'achat et son entretien revient à près de 2 000 euros mensuel sans compter les frais de vétérinaire et de maréchalerie.