Research In Motion (T.RIM) travaillerait sur une entente visant à apaiser les préoccupations des autorités saoudiennes, qui demandent de pouvoir surveiller les communications faites par le biais des appareils BlackBerry sur leur territoire.

Jusqu'ici, le géant technologique canadien n'a donné aucun détail sur le contenu d'un éventuel accord.

Nick Agostino, analyste du secteur des technologies, soutient toutefois qu'il est improbable que RIM donne un accès direct aux messages envoyés par les utilisateurs d'affaires du BlackBerry. Ces données sont encryptées et l'entreprise de Waterloo, en Ontario, a déjà fait remarquer qu'elle même n'y a pas accès.

M. Agostino, de la firme torontoise Mackie Research Capital, avance que RIM pourrait installer un point de contact en Arabie saoudite qui permettrait aux officiels de l'État de jeter un coup d'oeil aux données cryptées avant qu'elles ne rejoignent les serveurs de la société technologique situés à l'étranger.

D'autres pays du Moyen-Orient, dont les Émirats arabes unis, ainsi que la Chine, l'Inde et l'Indonésie, ont tous exprimé des préoccupations du fait de l'impossibilité d'avoir accès aux données échangées par les utilisateurs du BlackBerry.

RIM a fondé une partie de sa réputation sur la transmission sécurisée de données pour la clientèle d'affaires, mais elle n'offre pas le même niveau de sécurité à ses clients grand public.

En début d'après-midi, l'action de RIM s'échangeait à 56,87$, en hausse de 3,5%, à la Bourse de Toronto.