Groupe TVA (T.TVA.B) a annoncé jeudi qu'il a enregistré un bénéfice net de 11,2 millions de dollars, soit 47 cents par action, au cours du deuxème trimestre, alors qu'au trimestre correspondant de l'année 2009 son bénéfice net avait été de 15,2 millions ou 63 cents par action.

Le secteur de la télévision a notamment épongé des frais de rationalisation des activités d'exploitation et une dépréciation d'actifs pour un montant de 5,7 millions, relié au repositionnement de SUN TV.

Ce même secteur de la télévision a par contre été témoin d'une hausse de 2,9 % de son bénéfice d'exploitation, à 639 000 $, entre autres en raison de la diminution de la perte d'exploitation de TVA Films, de la croissance du bénéfice d'exploitation des activités de la production commerciale et de la diminution de la perte d'exploitation de SUN TV.

Groupe TVA rapporte aussi une diminution de 8,5 % du bénéfice d'exploitation du Réseau TVA compte tenu d'une baisse de 5,2 % de ses revenus publicitaires, ainsi qu'une diminution de 13,6 % du bénéfice d'exploitation des services spécialisés, conséquence directe du lancement du nouveau service «Yoopa» le 1er avril 2010.

Le secteur de l'édition a connu une croissance de 12,2 % de son bénéfice d'exploitation comparativement au trimestre correspondant de l'année dernière, passant de 3,3 millions en 2009 à 3,7 millions en 2010.

Le président et chef de la direction de l'entreprise, Pierre Dion, a indiqué par voie de communiqué que la popularité des séries éliminatoires de la LNH au printemps explique en partie le recul des revenus publicitaires du Réseau TVA. Il souligne toutefois la croissance de 27 % des parts de marché des services spécialisés, notamment la chaîne LCN.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation générés au cours du trimestre se sont élevés à 14,7 millions comparativement à 22,5 millions pour le trimestre correspondant de l'année dernière.

Cette baisse des flux de trésorerie générés est principalement attribuée aux éléments hors liquidités, notamment les débiteurs et les droits de diffusion à payer.