Le numéro un mondial des microprocesseurs Intel (INTC) a publié en fin de journée hier des résultats trimestriels qu'il a qualifiés de «meilleurs de son histoire», le bénéfice net et le chiffre d'affaires dépassant les attentes.







Le bénéfice net du deuxième trimestre revient à 2,887 milliards US. Rapporté au nombre d'actions et hors éléments exceptionnels, cela représente 51 cents US, bien au-delà de ce qu'avaient anticipé les analystes (43 cents US).





Il y a un an à la même époque le groupe était tombé dans le rouge, sous le coup de l'amende record (1,45 milliard US) infligée par les autorités européennes pour activités anticoncurrentielles.

Le directeur général, Paul Otellini, a mis le succès de son groupe sur le compte de «la forte demande des clients entreprise pour nos microprocesseurs les plus avancés».

Le chiffre d'affaires a bondi de plus de 34%, à 10,8 milliards US, au-delà des prévisions avancées il y a trois mois par le groupe (9,8 à 10,6 milliards US) et des attentes du marché (10,25 milliards US).

Un trimestre encourageant à venir

Le groupe a également avancé des prévisions supérieures aux attentes des analystes pour le trimestre qui vient de commencer, avec un chiffre d'affaires attendu entre 11,2 et 12 milliards US (10,92 milliards US prévus par les analystes jusque-là).

Ces résultats étaient attendus avec impatience par les investisseurs, à la recherche d'indications sur l'état de la demande dans le secteur technologique, alors que l'économie donne des signes de ralentissement.

Le groupe a également relevé sa prévision de marge brute sur l'ensemble de l'année, une mesure étudiée avec attention par les analystes. Elle est attendue entre 64% à 68% sur l'ensemble de l'année, comparativement à 62% à 66% précédemment. Durant la période avril-juin, le groupe a dégagé une marge brute de 67%.

Le groupe a également relevé ses prévisions de dépenses sur l'ensemble de l'année, à la fois pour la recherche-développement et les investissements.

L'action a bondi de 5,2%, à 22,09$ US, dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York, après avoir déjà pris 2,1% en séance.