Le produit intérieur brut (PIB) du Québec devrait s'apprécier de 3,1% en 2010, selon le dernier rapport d'Études économiques Scotia sur les perspectives provinciales.

Cette croissance devrait être alimentée par les matières premières et le secteur manufacturier des composants pour l'aérospatiale, combinés à des investissements importants dans l'hydroélectricité et les infrastructures.

L'étude ajoute que pratiquement chaque province et chaque secteur de l'économie canadienne ont profité de l'élan qui a pris naissance au deuxième semestre de 2009 et connu une nette reprise qui s'est accélérée en 2010.

Même si une certaine modération de la croissance se fait sentir, indique la Banque Scotia par voie de communiqué, les résultats enregistrés en début d'année ont fait grimper les taux de croissance et propulsé le Canada au premier rang des pays du G7 sur le plan économique.

Études économiques Scotia s'attend à ce que la croissance de la production canadienne atteigne cette année une moyenne de 3,6%, la plus forte progression de la décennie.

Un économiste d'Études économiques Scotia, Alex Koustas, a expliqué que les facteurs à l'origine des gains économiques - la vigueur de la demande dans les marchés émergents, d'importantes mesures fiscales de relance, des incitatifs fiscaux ciblés et un raffermissement des prix des marchandises - favoriseront tous la croissance pendant le reste de l'année.

Il a toutefois prévenu que la réduction des mesures incitatives fiscales et monétaires ainsi qu'un ralentissement des activités domiciliaires contribueront à une progression plus lente de la croissance de la production plus tard cette année et en 2011.

L'Ontario a commencé l'année 2010 à la vitesse supérieure grâce à l'augmentation de la production automobile et à l'amélioration des conditions d'emploi. La reconstitution des stocks devrait continuer d'alimenter les gains du secteur manufacturier, tandis qu'une amélioration de l'activité dans le secteur des services soutiendra une croissance du PIB de 3,6%.

Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse devraient afficher une croissance respective de 2,3% et de 2,2%, la vigueur du secteur des services et une reprise modérée des exportations étant les principaux catalyseurs de cette croissance, a conclu M. Koustas.