La société de biotechnologie lavalloise BioSyntech a annoncé, vendredi, que la Cour supérieure du Québec a autorisé PriceWaterhouseCoopers à accepter l'offre présentée par Piramal Healthcare visant l'acquisition de ses actifs.

PwC a reçu cette autorisation en sa qualité de séquestre intérimaire.

Aux termes de l'offre de Piramal, BioSyntech vendra la quasi-totalité de ses actifs moyennant une contrepartie de 3,9 millions CAN en plus de la prise en charge de certaines obligations de la compagnie, d'un montant maximal de 558 080 $ CAN.

Le produit tiré de la vente sera distribué conformément à l'ordonnance de la Cour. Il est prévu que la clôture de la vente des actifs aura lieu d'ici deux semaines.

BioSyntech avait annoncé, le 12 mai, son intention d'avoir recours à la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. PwC avait été nommé séquestre intérimaire dès le lendemain.

Le conseil d'administration de l'entreprise avait expliqué en être venu à cette décision en raison des circonstances économiques. Il avait dit croire qu'il s'agissait de la meilleure solution pour protéger les intérêts de la compagnie, ses employés, ses partenaires, ses créanciers et ses autres parties intéressées.

BioSyntech affirmait aussi avoir examiné les autres options stratégiques qui s'offraient à elle.

BioSyntech avait ensuite annoncé, le 18 mai, que son titre avait été radié par la Bourse de Toronto.

BioSyntech est une société de biotechnologie qui met au point des thermogels biothérapeutiques pour la médecine regénérative.