Les grands joueurs canadiens de l'industrie des télécommunications ne s'attendent pas à observer de changement rapide qui ouvrirait leur secteur à la propriété étrangère et ce, malgré l'assouplissement des règles actuelles annoncé plus tôt cette semaine par Ottawa.

Bell [[|ticker sym=' T.BCE '|]] et Telus [[|ticker sym=' T.T '|]]

soulignent que le gouvernement fédéral n'a pas encore fourni des détails quant à ses intentions pour libéraliser l'industrie des télécommunications.

Le vice-président des affaires réglementaires et gouvernementales chez Bell, Mirko Bibic, a indiqué qu'il ne pouvait pas dire si Bell était en faveur ou contre la propriété étrangère tant que le gouvernement ne présentait pas une proposition concrète.

Celui qui occupe le même poste chez Telus, Michael Hennessy, estime quant à lui que les fournisseurs étrangers de téléphonie cellulaire n'ont pas un grand appétit pour le marché canadien compte tenu de la situation économique mondiale qui ne s'est pas encore complètement redressée.

En outre, M. Hennessy ne croit pas que le gouvernement va bouger rapidement dans ce dossier en raison de la sensibilité politique entourant le sujet.

Le troisième gros joueur établi sur le marché canadien, Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], a quant à lui refusé de commenter.

Dans le discours du trône dévoilé jeudi, le gouvernement fédéral a indiqué qu'il voulait ouvrir le secteur des télécommunications pour offrir davantage de choix aux consommateurs mais n'a pas fourni davantage de détails.