Les prix à la consommation au Canada ont nettement augmenté en novembre, plus que ne l'attendaient les économistes, en raison de la forte hausse des prix de l'essence, a annoncé jeudi Statistique Canada.

En glissement annuel, ces prix ont augmenté de 1,0% en novembre, alors que les économistes tablaient plutôt sur une progression de 0,8%. La hausse n'avait été que de 0,1% en octobre sur un an.

«La hausse de l'indice des prix à la consommation (IPC) a été principalement attribuable aux prix de l'essence», a indiqué dans un communiqué Statistique Canada.

«Les prix à la pompe exercent une pression à la hausse sur l'IPC après une période prolongée durant laquelle ils ont contribué le plus à la baisse d'une année à l'autre de l'ensemble des prix à la consommation», a précisé l'institut.

En novembre, les prix de l'essence étaient de 14,1% plus élevés qu'en novembre 2008. A l'inverse, les prix de l'essence avaient diminué de 13,1% en octobre par rapport au même mois de 2008.

Dans l'ensemble, les prix de l'énergie étaient en hausse de 1,3% de novembre 2008 à novembre 2009, après avoir baissé de 12,7% le mois précédent.

En données corrigées des variations saisonnières, les prix à la consommation ont aussi augmenté plus fortement, s'accroissant de 0,6% d'octobre à novembre, après avoir progressé de 0,4% de septembre à octobre.

L'augmentation en novembre sur un mois a été principalement attribuable à une hausse de 1,8% de l'indice des prix du transport.

L'indice mensuel des prix à la consommation a progressé au cours de six des sept derniers mois.

En glissement annuel, sept des huit composantes principales de l'indice affichaient une hausse en novembre, seul le logement y échappant.

L'indice de référence de la Banque du Canada a également progressé en novembre davantage que ne le prévoyaient les économistes, s'accroissant de 1,5% sur un an. L'indice avait augmenté de 1,8% en octobre sur un an.

Voici les chiffres par province tel que fournis par Statistique Canada jeudi, le taux du mois précédent étant entre parenthèses:

-Terre-Neuve-et-Labrador 1,1 (-0,4)

-Ile-du-Prince-Edouard 1,9 (-0,8)

-Nouvelle-Ecosse 1,7 (-0,4)

-Nouveau-Brunswick 2,2 (0,5)

-Québec 1,7 (0,5)

-Ontario 1,0 (0,2)

-Manitoba 0,8 (0,1)

-Saskatchewan 0,8 (0,3)

-Alberta 0,8 (0,1)

-Colombie-Britannique 0,1 (-0,6)

-Whitehorse, Yukon -0,6 (-1,3)

-Yellowknife, T.-N.-O. 0,5 (0,0)

-Iqaluit, Nunavut -0,6 (0,5)

Voici les chiffres par ville tel que fournis par Statistique Canada jeudi, le taux du mois précédent étant entre parenthèses. L'agence avertit toutefois que les données peuvent fluctuer de façon importante puisqu'elles sont basées sur des échantillons modestes.

-Saint-Jean, T.-N.-L., 1,2 (-0,1)

-Charlottetown-Summerside, 1,9 (-0,7)

-Halifax, 1,7 (-0,3)

-Saint-Jean, N.-B., 2,4 (0,8)

-Québec, 2,0 (0,7)

-Montréal, 1,8 (0,7)

-Ottawa, 1,1 (0,4)

-Toronto, 0,8 (0,3)

-Thunder Bay, Ont., 0,1 (-0,6)

-Winnipeg, 0,8 (0,0)

-Regina, 1,2 (0,7)

-Saskatoon, 0,7 (0,3)

-Edmonton, 1,1 (0,4)

-Calgary, 0,6 (0,1)

-Vancouver, 0,2 (-0,6)

-Victoria, 0,1 (-0,5)

Avec La Presse Canadienne