Le nouveau joueur de l'industrie canadienne du sans-fil, Wind Mobile, a lancé ses services de téléphonie cellulaire et de transfert de données, mercredi, accroissant la concurrence au sein d'un secteur déjà chaudement disputé.

Wind Mobile, qui appartient à la société Globalive, a ouvert 18 points de vente dans la région de Toronto, et compte en ouvrir d'autres cette semaine à Calgary, puis plus tard en 2010 à Vancouver, Ottawa et Edmonton. L'entreprise a pour objectif d'être présente partout au pays, sauf au Québec.

La compagnie espère faire concurrence aux fournisseurs établis tels que Rogers, Bell et Telus avec des abonnements sans contrat qui reflètent, selon elle, ce que les Canadiens veulent vraiment lorsqu'ils font l'acquisition d'un téléphone cellulaire.

Le président et chef de la direction de Globalive, Anthony Lacavera, a estimé que le lancement de mercredi marquait le début d'un «nouveau chapitre pour le sans-fil au Canada».

Globalive a obtenu l'autorisation d'entrer sur le marché de la téléphonie mobile, vendredi dernier, après que le ministre fédéral de l'Industrie, Tony Clement, eut renversé une décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) voulant que la compagnie n'appartienne pas ou ne soit pas sous le contrôle d'intérêts canadiens. Cette décision avait retardé le lancement de Wind Mobile.

Globalive appartient dans une proportion de 65% au géant égyptien des télécommunications Orascom.

Wind Mobile n'offre pas à sa clientèle le iPhone d'Apple, comme le font Rogers, Bell et Telus, mais propose des téléphones à haute performance, actuellement en demande parmi les consommateurs. Ses abonnés peuvent choisir parmi les appareils Blackberry, HTC et Samsung.