Le groupe de luxe italien a pris pour la première fois, en raison de la crise, des mesures de chômage partiel qui concernent 250 salariés d'une de ses usines en Toscane, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Cette mesure va toucher durant quatre à six semaines 250 salariés sur les 3000 qui sont employés à la fabrication de sacs et de chaussures dans son usine de Montevarchi en Toscane.

«C'est la première fois» que le groupe a recours au chômage partiel, a indiqué une source industrielle.

«Au cours des années précédentes, il gérait l'arrêt de production entre la collection printemps-été et la collection automne hiver grâce aux congés» mais «ce n'était pas possible cette année car le groupe subit une réduction de la demande» à cause de la crise, a-t-elle poursuivi.

Dans un quotidien toscan, Il Nuovo Corriere Arrentino, Alessandro Mugnai, un syndicaliste de la CGIL (gauche) a jugé que «la baisse des commandes a rendu inévitable le recours au chômage partiel» alors que normalement «nous pouvions gérer ces périodes en ayant recours aux congés».

Mais «Prada n'est pas en crise», a-t-il insisté.

Le groupe est détenu par la famille Prada et le directeur général du groupe Patrizio Bertelli.