La compagnie pharmaceutique québécoise Labopharm (T.DDS) a annoncé jeudi que sa filiale à part entière, Labopharm Europe, a conclu avec la société allemande Grunenthal une entente de distribution en Europe dont la valeur pourrait atteindre 11,7 millions de dollars CAN.

Selon les termes de cette entente, Grunenthal détient le droit exclusif de mettre en marché et de vendre la formulation de tramadol-acétaminophène à deux prises quotidiennes de Labopharm dans un certain nombre de pays européens. Labopharm fournira à Grunenthal des comprimés non emballés et recevra un prix de transfert fixe qui inclura une marge brute.

Labopharm recevra 3,5 millions d'euros (environ 5,5 millions de dollars CAN) à la signature de l'entente et pourrait recevoir jusqu'à 4 millions d'euros (environ 6,2 millions CAN) à titre de paiements d'étape, après l'obtention de certaines approbations réglementaires et d'autorisations de remboursement du produit avant son lancement.

Labopharm a mentionné jeudi que la responsabilité d'obtenir l'approbation réglementaire dans la majorité des pays couverts par l'entente lui revient. Elle a précisé qu'elle travaille en vue d'obtenir les approbations réglementaires en Europe au moyen de la procédure de reconnaissance mutuelle et qu'elle prévoit soumettre sa demande d'autorisation de mise en marché à l'état membre de référence d'ici la fin de 2009.

Les ventes estimées des pays couverts par l'entente représentent approximativement 27% du marché européen des produits de combinaison de tramadol-acétaminophène à libération immédiate selon les données fournies au cours des 12 mois précédant le 30 juin dernier, a indiqué Labopharm.

Vers 11h20, jeudi matin, le titre de Labopharm était en hausse de près de 3% à 2,08 $ à la Bourse de Toronto.

La veille, mercredi, le titre de la compagnie avait déjà bondi de 39% pour terminer la journée à 2,02 $ dans la foulée d'une autre bonne nouvelle. Labopharm a annoncé mercredi que le fabricant d'un ingrédient utilisé dans la préparation d'un de ses médicaments était parvenu à résoudre les lacunes relevées par la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis lors d'inspections de l'installation de fabrication, permettant ainsi la poursuite de l'examen réglementaire de ce nouveau produit.