Gesca demande des concessions à ses employés du Soleil à Québec mais la direction ne brandit pas la menace de fermer le quotidien comme c'est le cas pour La Presse, rapportait Radio-Canada, jeudi.

L'employeur veut notamment imposer un gel des salaires pour trois ans, faire passer la semaine de travail de 32 à 35 heures et mettre fin à la semaine de quatre jours. Selon Radio-Canada, le syndicat dit étudier les demandes patronales.

Dans une lettre aux employés de La Presse, l'éditeur du quotidien, Guy Crevier, écrivait la semaine dernière qu'à compter du 1er décembre, La Presse et Cyberpresse ne pourront plus poursuivre leurs activités sans changements importants dans leurs coûts.

Le quotidien négocie avec ses 240 employés du Syndicat des travailleurs de l'information de La Presse (STIP) pour renouveler la convention collective.

Celle du Soleil arrive quant à elle à échéance le 31 décembre prochain.