Le Washington Post a enregistré des profits au deuxième trimestre, la croissance dans ses divisions de services éducatifs et de télévision câblée ayant aidé à compenser le déclin noté dans les revenus des journaux, magazines et télédiffusions du groupe.

Les résultats présentées vendredi montrent que le déclin dans les revenus publicitaires des journaux semble ralentir - une tendance notée par d'autres éditeurs de journaux ces deux dernières semaines.

Bien que le Washington Post ait été avare de commentaires sur l'état des journaux et n'a pas tenu de conférence téléphonique pour discuter des résultats avec les analystes, il a dit avoir constaté un déclin annuel de 20 pour cent dans les annonces du secteur imprimé, comparativement à une chute de 33 pour cent au premier trimestre.

Contrairement à d'autres éditeurs ayant fait état de cette tendance - tels que le New York Times, Gannett et McClatchy -, l'éditeur du Washington Post est parvenu à engranger un profit au deuxième trimestre sans réduire ses coûts de façon importante. Il a plutôt compté sur d'autres divisions qui poursuivent leur croissance.

The Post Co., qui détient le magazine Newsweek, les services éducatifs et les réseaux de télévision Kaplan, de même que le quotidien Washington Post, a récolté un bénéfice de 12,2 millions de dollars, ou 1,30 $ par action, au deuxième trimestre. Un an plus tôt, pour la période correspondante, la perte avait été de 2,9 millions, ou 31 cents par action.

Les revenus ont crû de deux pour cent, à 1,13 milliard.

La compagnie a mentionné que ses profits avaient été réduits par les coûts de 56,8 millions associés aux retraites anticipées au Washington Post et par des pertes de 14,3 millions reliées au déclin de la valeur du journal.

En mars, le Washington Post a annoncé sa quatrième série de retraites anticipées depuis 2003. Vendredi, la compagnie a indiqué que 220 employés avaient accepté son offre, contribuant à des économies annuelles d'environ 20 millions en salaires et bénéfices.

Les ventes de la division des journaux ont chuté de 14 pour cent, à 168,8 millions. La télédiffusion a connu une décroissance de 20 pour cent, à 66,7 millions, et la division des magazines a plongé de 27 pour cent, à 45,5 millions.