La Banque du Canada a réduit la taille moyenne de ses achats temporaires de valeurs auprès de grands investisseurs tels que les courtiers en obligations, ce qui indique que le besoin des trois programmes destinés à assouplir les marchés de crédit se fait moins sentir.

Le nouveau barème de ce qu'on appelle les accords de prise en pension comporte des montants minimaux de un milliard. Le barème précédent d'enchères pour les courtiers en obligations au 21 avril dernier proposait des transactions hebdomadaires de montants minimaux oscillant entre 2 milliards et 4 milliards.

«Les conditions sur les marchés de financement ont continué de s'améliorer», indiquait hier la Banque du Canada à Ottawa. «La Banque du Canada continue à s'engager à fournir des liquidités au besoin», ajoutait-elle.

La semaine dernière, la banque centrale n'a pas été en mesure de trouver suffisamment d'acheteurs pour un accord de prise en pension pour la première fois depuis qu'elle a repris ses enchères en septembre dernier. Hier, les décideurs de la Banque du Canada ont également gardé le taux directeur à 0,25%, un creux record, en indiquant que ce stimulant aide l'économie à se remettre de la récession.

Les montants minimaux offerts dans le cadre de ce qu'on appelle les prises en pension du «secteur privé» ont été réduits, passant de un milliardà 500 millions, et le programme de prêts à terme est passé de deux milliards à un milliard. Le programme dit du secteur privé s'adresse aux grands investisseurs du marché monétaire alors que les prêts à terme sont conçus pour des titres de dette autres que les hypothèques.