L'OCDE va soumettre aux participants du G8 de L'Aquila, en Italie, une série de «douze commandements» visant à relancer l'économie sur une base «plus stable» et plus «juste», a-t-on appris mardi auprès de l'Organisation.

«Les participants au sommet du G8 à L'Aquila (de mercredi à vendredi, ndlr) auront sur la table une liste de 12 principes et règles communs qui pourraient servir de base à la relance de l'économie mondiale sur une voie nouvelle et plus stable», écrit l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un communiqué.

Au rang de ces «douze commandements», l'OCDE appelle les États à éviter «tout nivellement par le bas» sur l'environnement, le social ou l'emploi, et à promouvoir «la transparence».

L'Organisation somme également les entreprises, «quelle que soit leur forme légale», de ne pas se livrer à l'évasion fiscale, «néfaste» pour l'ensemble de la société.

Le lobbying des entreprises auprès des gouvernements doit être exercé sur des bases «équilibrées, transparentes et équitables» pour toutes les parties, est-il indiqué dans ce texte élaboré conjointement avec un groupe d'experts.

«Les instruments et structures financiers ne doivent pas être détournés de leur usage pour dissimuler les réels bénéficiaires» de l'activité, indique l'OCDE, appelant également à la lutte contre «le blanchiment d'argent"

Selon l'OCDE, la corruption, notamment celle dans les transactions internationales, doit être considérée comme un «crime» et être «effectivement sanctionnée».

«Toute forme de protectionnisme doit être bannie», estime aussi l'OCDE.

Le secret bancaire ne saurait constituer un «obstacle» au respect de l'ensemble des «douze commandements» prônés par l'OCDE, est-il enfin indiqué.