Adaltis (T.ADS) une entreprise montréalaise spécialisée dans les tests diagnostiques in vitro aux prises avec une situation financière précaire, demande la protection des tribunaux aux termes de la Loi canadienne sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, afin de se restructurer.

En annonçant son initiative vendredi, la compagnie a expliqué qu'il s'agit de la meilleure option pour protéger ses intérêts, ceux de ses employés, de ses clients, de ses créanciers et des autres parties intéressées, compte tenu que son encaisse ne lui permet pas de s'acquitter de ses obligations actuelles.

Les activités de l'entreprise à l'extérieur du Canada ne sont pas visées par cette demande.

Adaltis a par ailleurs assuré que ses activités quotidiennes normales devraient se poursuivre sans interruption. Adaltis dit demeurer déterminée à servir et à soutenir sa clientèle pendant sa restructuration.

Adaltis a également annoncé vendredi qu'elle avait conclu avec Entreprises Victoria Square une convention de financement du débiteur-exploitant relativement à un nouveau financement d'un montant pouvant atteindre 3 millions de dollars. Ce financement est assujetti à l'approbation de la Cour supérieure du Québec.

Adaltis, qui a son siège social à Montréal et possède des bureaux en Chine, en Italie, au Mexique et ailleurs dans le monde, est une société internationale de tests diagnostiques in vitro qui a pour mission de devenir un fournisseur de produits de diagnostic in vitro de premier plan sur les marchés émergents, plus particulièrement en Chine. L'entreprise exploite en outre une usine de fabrication de réactifs à Shanghai, en Chine.