Le journal canadien The Globe and Mail et ses employés syndiqués sont parvenus à un accord de principe évitant ainsi une grève qui aurait dû commencer vendredi, a annoncé le quotidien de référence, l'un des plus anciens du Canada.

La direction du journal et le syndicat se sont mis d'accord en fin de soirée jeudi sur une nouvelle convention collective, quelques minutes avant le déclenchement d'une grève prévue à minuit.

Les quelque 480 employés syndiqués du quotidien devaient voter lundi sur cette convention dont les détails n'ont pas été rendus publics d'un commun accord, a précisé The Globe and Mail. Les employés s'étaient prononcés en faveur de la grève il y a quinze jours au cas où le syndicat ne serait pas parvenu à un accord. Une première proposition soumise aux employés la semaine dernière avait été repoussée à 89%.

La presse canadienne a été affectée, comme dans d'autres pays, par la crise économique et la baisse des revenus publicitaires, ce qui a conduit plusieurs journaux à annoncer des réductions d'effectifs et des économies.

The Globe and Mail avait annoncé en janvier qu'il allait réduire ses effectifs de 10%, soit de 80 à 90 postes. Le quotidien The National Post a supprimé ses éditions du lundi pour tout l'été et le quotidien montréalais La Presse a annoncé récemment la suppression de son édition dominicale.