La filiale montréalaise du géant indien Tata vient tout juste de décrocher le plus important contrat de son histoire avec British Telecom (BT).

Tata Communications - Solutions de voix mondiales, née après le rachat de Téléglobe en 2006, acheminera en sous-traitance les appels des clients de BT vers 240 pays et territoires. L'entreprise, qui se présente comme un «grossiste en télécommunications pour la voix», consolidera ainsi sa première place mondiale dans ce secteur, estime son président Michel Guyot.

«British Telecom a décidé d'utiliser Tata Communications sur une base exclusive, à l'exception de ses propres territoires en Europe et de ses comptes-clé», a expliqué le Québécois à La Presse Affaires.

La valeur du contrat signé avec BT n'a pas été dévoilée. L'entente, d'une durée de cinq ans, sera implantée graduellement à partir de la semaine prochaine.

Tata Communications emploie environ 250 personnes à Montréal, dans des bureaux situés en bordure de l'autoroute Bonaventure. Le contrat signé avec BT pourrait créer quelques emplois dans la métropole, «mais pas un nombre exponentiel», a indiqué Michel Guyot.

L'unité «solutions de voix mondiales» a généré des revenus de 1,2 milliard US pendant l'année financière 2008-2009, sur les 2,5 milliards engrangés par Tata Communications.

La société mère Tata, fondée en Inde en 1868, a un chiffre d'affaires total de 62,5 milliards et emploie environ 350 000 personnes dans 80 pays.

Le conglomérat s'est retrouvé à l'avant-scène internationale l'an dernier quand sa division Tata Motors a lancé la Nano, une microvoiture vendue 2500$US en Inde.