Des gens d'affaires du Canada et des États-Unis ont uni leurs voix pour rappeler la menace pour la prospérité des deux pays venant des dispositions «Buy American», incluses dans le plan de relance économique du président américain Barack Obama.

Jayson Myers, président des Manufacturiers et exportateurs du Canada, s'est joint à deux hauts dirigeants de la Chambre de commerce des États-Unis, jeudi, pour détailler les répercussions de ces dispositions.

Les trois hommes affirment que les clauses rattachées au programme «Buy American» causent déjà des pertes d'emplois dans les deux pays et ont ajouté que la situation se dégradait.

Ils ont demandé au président Obama de fournir aux États et aux municipalités des directives plus claires sur cette clause, qui contraint les gouvernements locaux à n'utiliser que des produits et de l'acier américains pour réaliser des projets d'infrastructure payés par les fonds publics.

Selon les hommes d'affaires des deux pays, une clause dans la loi, demandant le respect des dispositions du commerce mondial, n'a eu que très peu d'impact aux niveaux des États et des municipalités.

Une lobbyiste a confié que les membres du Congrès américain et les sénateurs étaient demeurés insensibles aux plaidoyers sur cette question.