Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, affirme que le Canada doit résister à la tentation de rétorquer aux lois protectionnistes Buy American des États-Unis, car cela nuirait d'autant plus aux intérêts canadiens.

M. Zoellick a indiqué qu'il s'opposait aux lois des États-Unis qui contraignent les gouvernements locaux à n'utiliser que des produits et de l'acier américains pour réaliser des projets d'infrastructure payés par les fonds publics. Mais il se dit également contre des représailles du gouvernement canadien.Le président de la banque mondiale a expliqué que la crise économique actuelle nécessitait que tous les pays unissent leurs efforts. Et les pays ont en grande partie résisté, selon M. Zoellick, à mettre en place des mesures protectionnistes.

Même si l'on constate une montée de cette doctrine, le protectionnisme est de nos jours une moindre fièvre, plutôt qu'une grippe généralisée, a-t-il illustré.

M. Zoellick a affirmé que non seulement les clauses Buy American ne desservaient pas les intérêts des États-Unis, mais que des représailles du fédéral nuiraient également aux intérêts du Canada.