Les actions de Research In Motion (T.RIM) ont chuté de plus de quatre pour cent mercredi à la Bourse de Toronto, après qu'un analyste de JPMorgan Chase eut révisé à la baisse le titre du fabricant du BlackBerry pour le faire passer à «sous-pondéré», et livré une estimation prudente de ses résultats financiers pour la prochaine année et demie.

Dans une note à ses clients, l'analyste Ehnud Gelblum a estimé que l'entreprise de Waterloo, en Ontario, connaîtrait vraisemblablement une croissance plus lente au cours des 18 mois à venir, alors que la société lancera moins de nouveaux modèles de téléphones intelligents.

Cette analyse a eu pour effet de faire perdre 2,40 $ aux actions de RIM à la Bourse de Toronto, à 52,39 $, et 1,31 $ US, à 42,92 $ US, sur le marché Nasdaq, où la plupart des actions sont transigées.

RIM devra espérer que les consommateurs achètent des téléphones intelligents car les entreprises réduisent leurs dépenses, a écrit M. Gelblum.

Les problèmes de Wall Street constituent une grande source de préoccupation pour plusieurs des analystes de RIM puisque les institutions financières sont de grandes utilisatrices des produits de RIM.

Cependant, l'entreprise a observé que sa clientèle provenait d'origines géographiques et d'industries différentes, et qu'elle s'intéressait à divers produits, ce qui lui a apparemment permis d'éviter plusieurs obstacles en accroissant sa clientèle de base.

RIM, dont le plus important marché se trouve aux États-Unis, est l'une des rares entreprises canadiennes à avoir vu ses opérations croître durant le ralentissement économique.

La société compte embaucher quelque 3600 employés cette année et faire passer sa main-d'oeuvre à environ 15 000 personnes.