L'économie américaine est «gravement affaiblie», a estimé mardi le président Barack Obama, dénonçant dans son discours d'investiture «la cupidité et l'irresponsabilité de certains».

L'économie américaine est «gravement affaiblie», a estimé mardi le président Barack Obama, dénonçant dans son discours d'investiture «la cupidité et l'irresponsabilité de certains».

«Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de la responsabilité de certains, mais aussi de notre incapacité collective à faire les choix nécessaires pour préparer notre pays à une nouvelle ère», a déclaré M. Obama dans son premier discours de président sur les marches du Capitole à Washington.

Le nouveau chef d'État a salué le rôle de l'économie de marché, estimant que «sa capacité de créer des richesses et à répandre la liberté est sans rivale».

«Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut s'emballer hors de tout contrôle et qu'un pays ne peut prospérer longtemps en ne favorisant que les plus prospères», a-t-il averti.

«L'état de notre économie exige une action audacieuse et rapide et nous allons agir, non seulement pour créer des emplois mais pour jeter des bases nouvelles pour la croissance», a promis le 44e président, qui prépare un plan de relance colossal évalué à 825 G$ US.

«Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux d'électricité et numériques qui alimentent notre commerce et nous relient les uns aux autres», a-t-il ajouté.

Il a répété sa promesse de campagne de développer les énergies nouvelles pour alimenter les automobiles en carburant et faire tourner les usines.

«Nous restons le pays le plus puissant et le plus prospère de la planète», a-t-il lancé. «Nos ouvriers ne sont pas moins productifs qu'avant le début de cette crise (...) Nos capacités ne sont aucunement entamées. Mais le temps de l'inaction, de la protection d'intérêts étroits et du report à plus tard des décisions difficiles est assurément fini», a affirmé le nouveau chef d'État.