La Bourse de Toronto a mal entrepris la semaine, perdant du terrain en raison du recul des cours pétroliers, qui ont nui au secteur de l'énergie, et de pertes inégalées de Royal Bank of Scotland, qui ont incité les investisseurs à vendre leurs actions du secteur financier.

La Bourse de Toronto a mal entrepris la semaine, perdant du terrain en raison du recul des cours pétroliers, qui ont nui au secteur de l'énergie, et de pertes inégalées de Royal Bank of Scotland, qui ont incité les investisseurs à vendre leurs actions du secteur financier.

«Le Royaume-Uni et l'Europe nous font beaucoup réfléchir», a indiqué Andrew Martyn, gestionnaire de portefeuille de la firme Davis Rea.

L'indice composite S&P/TSX a perdu 78,02 points à 8841,48, tandis que la Bourse de croissance TSXV a gagné 7,3 points à 872,95.

Le secteur financier a plongé dans la morosité, glissant de 1,5 pour cent après que la Royal Bank of Scotland eut annoncé que ses pertes pour l'année dernière pourraient atteindre 28 milliards de livres, ou 41,3 milliards $ US, le pire résultat jamais présenté par une corporation britannique.

La Bourse de New York était fermée en raison du congé de la fête de Martin Luther King. Les investisseurs tourneront mardi leur attention vers l'investiture de Barack Obama à titre de 44e président des États-Unis. Ils espèrent que la nouvelle administration donnera de la confiance - au moins à court terme - en dévoilant les modalités d'un important programme de relance pour l'économie.

«Nous attendons tous le rebond provoqué par Obama», a ajouté M. Martyn qui s'attend à voir les marchés en ressentir les effets d'ici la mi-mars.

«Si on regarde les données techniques, ils indiquent que nous sommes dans une tendance à la baisse, ce qui est évident. Mais nous sommes aussi dans une forte période intermédiaire de reprise qui devrait nous mener jusqu'à la fin de février ou en mars.»

Les investisseurs ont mal réagi aux déclarations de l'Union européenne, qui a estimé lundi faire face à une «profonde et longue récession». Selon le gouvernement de la banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, la croissance mondiale sera «substantiellement en-dessous» des prévisions faites il y a à peine un mois.

Alors que les observateurs s'attendent à voir la Banque du Canada réduire mardi d'un demi-point son taux directeur à 1 pour cent, le dollar canadien a cédé 0,43 cent à 79,7 cents US.

Le prix du baril de pétrole brut chutait de 1,91 $ US à 34,60 $ US en fin d'après-midi sur les bourses électroniques. Cette baisse a fait perdre 1,75 au secteur énergétique de la Bourse de Toronto.