Le volume de fusions-acquisitions dans le monde, en baisse à cause de la crise, devrait atteindre un plancher mi-2009 avant de repartir «en fin d'année».

Le volume de fusions-acquisitions dans le monde, en baisse à cause de la crise, devrait atteindre un plancher mi-2009 avant de repartir «en fin d'année».

Cela se produirait à la faveur d'un regain de liquidités et de valorisations des entreprises plus «attractives», a estimé le cabinet KPMG mercredi.

Dans le contexte de crise économique et financière, «le volume des fusions-acquisitions dans le monde devrait continuer à reculer en 2009, pour atteindre son point le plus bas au deuxième ou troisième trimestre 2009», a indiqué le cabinet.

«L'activité de fusions-acquisitions devrait toutefois reprendre légèrement en fin d'année», grâce à «l'amélioration du niveau de liquidité mondiale et à l'attractivité des valorisations des entreprises dans certains secteurs», a-t-il précisé dans un communiqué publié.

Cela est rendu public à l'occasion de la sortie d'une étude sur la situation des 1000 entreprises affichant les plus fortes capitalisations boursières.

Le cabinet note aussi «une baisse significative des valorisations des entreprises» partout dans le monde, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Amérique du Nord.

Il relève parallèlement une «détérioration» de leur capacité d'endettement, avec toutefois un «maintien» de la position de l'Europe et une amélioration des bilans des entreprises latino-américaines et basées dans la zone Afrique/Moyen-Orient.

Autant d'indicateurs qui «reflètent une diminution de l'appétit des entreprises en matière de transactions», souligne KPMG.

Alors que l'écart «se creuse» entre les attentes des acheteurs et des vendeurs en matière de prix, le marché devrait être tiré dans les mois à venir par «des cessions d'actifs non stratégiques des industriels et des rachats opérés par les entreprises disposant encore de réserves de liquidités», anticipe KPMG.