Le niveau d'optimisme des chefs d'entreprises québécois est plutôt bas en ce début d'année 2009, mais il demeure plus élevé que celui de leurs collègues de l'Ontario, selon un sondage mené par Raymond Chabot Grant Thornton à la grandeur du pays.

Le niveau d'optimisme des chefs d'entreprises québécois est plutôt bas en ce début d'année 2009, mais il demeure plus élevé que celui de leurs collègues de l'Ontario, selon un sondage mené par Raymond Chabot Grant Thornton à la grandeur du pays.

Les entrepreneurs du Québec se situent ainsi en ligne avec la moyenne canadienne, qui s'est cependant effondrée, le taux d'optimisme des chefs d'entreprises du pays n'affichant qu'une avance de trois pour cent sur un nombre record d'entrepreneurs pessimistes.

En Ontario, 34 pour cent des entrepreneurs se sont dits très ou légèrement optimistes, contre 44 pour cent avec l'opinion inverse, une différence de dix points de pourcentage. Dans l'Ouest, au contraire, les entrepreneurs se sont dits optimistes à 58 pour cent, contre 20 pour cent de pessimistes.

«Le fait que l'économie du Québec semble avoir été moins affectée par la crise économique mondiale que celle de l'Ontario peut expliquer la nature plus réservée du jugement des chefs d'entreprises d'ici, a commenté le directeur du centre d'affaires international de Grant Thornton à Montréal, Sébastien Bellemare. Par ailleurs, le niveau d'optimisme des entrepreneurs de l'Ouest canadien ne peut que refléter leur confiance dans une remontée rapide du prix du pétrole.»

L'étude a également révélé que les entrepreneurs québécois des régions sont beaucoup plus méfiants envers le climat économique de 2009 que ceux des grandes villes. Par ailleurs, la moitié des dirigeants de petites et moyennes entreprises au Québec se disent optimistes, alors que cette proportion tombe à 24 pour cent chez les dirigeants de grandes entreprises.

La principale préoccupation des entrepreneurs québécois et de ceux du reste du Canada est la baisse probable de la demande de la part des consommateurs.

Une grande majorité d'entrepreneurs québécois, soit 72 pour cent, croient que le financement sera moins accessible en 2009. Ce sentiment n'est pas partagé par les entrepreneurs du reste du Canada, 51 pour cent ayant dit croire que le crédit sera aussi, sinon plus, accessible.

L'enquête a été menée auprès de 7000 chefs d'entreprises privées, moyennes et grandes, dans 36 pays, dont le Canada.