Le président américain Barack Obama a décidé de geler les salaires d'une centaine d'employés de la Maison Blanche qui gagnent plus de 100 000 $ US par an, a appris mercredi l'Associated Press.

Le président américain Barack Obama a décidé de geler les salaires d'une centaine d'employés de la Maison Blanche qui gagnent plus de 100 000 $ US par an, a appris mercredi l'Associated Press.

Cette mesure, en vertu de laquelle les salaires seraient maintenus à leur niveau actuel, a été annoncée mercredi par Barack Obama à l'occasion de la prise de fonction officielle des personnels à la Maison Blanche. Le président américain a souligné que Washington devait emboîter le pas aux «familles» qui «se serrent la ceinture».

Le secrétaire général de la Maison Blanche, le conseiller à la sécurité nationale et le porte-parole de la Maison Blanche comptent au nombre des collaborateurs du président américain qui gagnent plus de 100.000 dollars par an.

Barack Obama a également décidé d'instaurer de nouvelles règles limitant les activités de lobbying au sein de son administration.

Conformément à ces dispositions, il sera interdit aux collaborateurs qui quitteront l'administration Obama de tenter d'influencer d'anciens amis et collègues pendant au moins deux ans.

Les personnels déjà embauchés ne pourront pas non plus travailler sur des dossiers qui avaient précédemment fait l'objet d'un lobbying de leur part ni approcher des agences qu'ils avaient visées.

Les nouvelles règles interdisent également aux lobbyistes d'offrir des cadeaux aux membres de son administration, suite aux engagements du candidat Barack Obama durant sa campagne d'être strict sur l'influence de lobbyistes.

Ainsi que l'a souligné le président américain, les mesures annoncées mercredi ne rendront pas le gouvernement «aussi honnête et transparent qu'il doit l'être» et ne vont pas aussi loin qu'il le souhaiterait. Mais ces «mesures historiques marquent le début d'une nouvelle ère d'ouverture dans notre pays», a observé Barack Obama, exprimant sa volonté de rendre le gouvernement «digne de confiance» aux yeux des Américains.