Le président américain, Barack Obama, a affirmé vendredi la nécessité de prendre des mesures «rapidement» face à des difficultés économiques sans précédent, en recevant des dirigeants parlementaires des deux camps à la Maison-Blanche.

Le président américain, Barack Obama, a affirmé vendredi la nécessité de prendre des mesures «rapidement» face à des difficultés économiques sans précédent, en recevant des dirigeants parlementaires des deux camps à la Maison-Blanche.

«Nous faisons face à une crise économique peut-être sans précédent, à laquelle nous devons répondre, et répondre rapidement», a dit M. Obama au moment où il tente de faire adopter par le Congrès un gigantesque plan de relance.

M. Obama recevait les plus hauts dirigeants de sa majorité démocrate et de son opposition républicaine pour une discussion sur l'économie, en proie à l'une des pires crises de ces dernières décennies.

Au coeur des discussions devait figurer un plan qui, en l'état actuel des projets des parlementaires démocrates, représenterait un effort de plus de 800 G$ US pour relancer l'économie et sauver ou créer des millions d'emplois.

Il s'agirait pour partie de déductions fiscales, de dépenses dans des chantiers publics, comme des ponts et des routes, et d'aides aux gouvernements locaux pour des programmes de santé par exemple.

M. Obama a demandé que le plan soit soumis à sa signature d'ici à mi-février.

Les républicains sont en mauvaise position pour s'opposer aux projets de M. Obama et des démocrates. Mais la volonté de coopération proclamée par le président leur permet de se faire entendre et de dire le mal qu'ils pensent de certains aspects des plans actuels de leurs adversaires.

«Je sais que c'est une tâche considérable que de faire quelque chose d'aussi important que ce que nous sommes en train de faire», a reconnu M. Obama.

«Je reconnais qu'il y a toujours des divergences autour de cette table et entre l'administration et les membres du Congrès, en particulier sur les détails du plan», a-t-il dit.

Mais, selon lui, tout le monde est d'accord sur l'ampleur de la crise.

«Et il me semble que nous sommes dans les temps» pour tenir l'échéance du 16 février, avant laquelle le plan devrait lui être soumis, a-t-il ajouté.

M. Obama a souligné que ce plan ne serait que l'une des actions entreprises face à la crise, évoquant la nécessité d'autres réformes alors que la presse évoque le cas de dirigeants de Wall Street qui auraient utilisé l'argent de l'État pour «rénover leurs toilettes ou leurs bureaux», a-t-il relevé.