La Caisse de dépôt et placement du Québec devra débourser plus de 75 millions $ en honoraires à des firmes de comptables, d'avocats et d'autres consultants dans le dossier du papier commercial adossé à des actifs (PCAA).

La Caisse de dépôt et placement du Québec devra débourser plus de 75 millions $ en honoraires à des firmes de comptables, d'avocats et d'autres consultants dans le dossier du papier commercial adossé à des actifs (PCAA).

Comme la Caisse détient entre 30 et 40 pour cent de tout le PCAA non bancaire au Canada, l'institution devra assumer au moins le tiers de la somme de 200 millions $ que le comité chargé de la restructuration du PCAÀ a versée en honoraires divers depuis le début de ses travaux, à l'automne 2007, a indiqué Pierre Laporte, du cabinet Ernst & Young, au cours d'un entretien téléphonique.

Pour la Caisse, il s'agit là d'un montant d'environ 66 millions $, auquel il faut ajouter les honoraires que la Caisse a versés directement à des firmes d'avocats, de comptables et d'autres experts dans ce dossier, sans passer par le comité de restructuration.

Selon un document obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics, l'institution a déboursé 9,5 millions $ à cet effet pendant les 11 premiers mois de 2008.

Il faut préciser que le montant approximatif de 66 millions $ sera déduit des intérêts sur le PCAA que le comité versera à la Caisse lors de la clôture de la restructuration, prévue au cours des prochaines semaines.

Pierre Laporte calcule que la Caisse recevra entre 30 et 40 pour cent du premier versement d'intérêts global de 1 milliard $, attendu d'ici la fin du mois.

En vertu de la restructuration, approuvée lundi par la Cour supérieure de l'Ontario, le PCAA, un type de placement à court terme, sera converti en obligations d'une durée d'au moins sept ans.