Un sondage indique que la majorité des entrepreneurs canadiens se disent indifférents aux variations du huard.

Un sondage indique que la majorité des entrepreneurs canadiens se disent indifférents aux variations du huard.

52% des entrepreneurs canadiens disent n'avoir aucune préférence quant à la force ou la faiblesse de la monnaie canadienne. Les répondants de la finance, de l'assurance et des services immobiliers (87%) ainsi que de la santé et de l'éducation (80%) sont les plus indifférents aux variations sur le marché des changes.

Les entrepreneurs sont 21% à préférer un huard plus fort. Les entrepreneurs du commerce de détail (32%), du commerce de gros (28%) et du transport (25%) sont les plus favorables à cette vigueur.

Les partisans d'une baisse du dollar canadien représentent 27% des propriétaires d'entreprises interrogés. Les secteurs de l'agriculture (60%) et manufacturier (58%) sont les plus ardents défenseurs d'un dollar moins fort.

La question, posée au début du mois de septembre, figure dans le Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), un sondage mené trimestriellement auprès de 1657 propriétaires de petites et moyennes entreprises membres du regroupement.

Indifférents aux variations du huard, les chefs d'entreprise accumulent les raisons de se réjouir, d'après la Baromètre de la FCEI. 40% d'entre eux disent avoir constaté une amélioration de la demande de la clientèle durant le dernier trimestre. Le chiffre était de 32% trois mois plus tôt.

Au chapitre des risques qui ont dégradé l'activité économique au cours du dernier trimestre, les répondants mettent en première ligne le prix de l'énergie (61%). Toutefois, l'inquiétude recule à ce sujet puisqu'au mois de juin, ils étaient 82% à s'en plaindre.