Les actions de Thomson Reuters (T.TRI) négociées à Londres sont 14% meilleur marché que celles faisant l'objet de transactions à Toronto, ce qui offre aux courtiers une occasion de profiter de la différence, selon des analystes de UBS Investment Research.

Les actions de Thomson Reuters [[|ticker sym='T.TRI'|]] négociées à Londres sont 14% meilleur marché que celles faisant l'objet de transactions à Toronto, ce qui offre aux courtiers une occasion de profiter de la différence, selon des analystes de UBS Investment Research.

Le titre de Thomson Reuters, société formée à la suite de l'acquisition, au prix de 15,9 milliardsUS, de Reuters Group par Thomson Corp., a commencé à être négocié le 17 avril dernier à Londres sous l'appellation de Thomson Reuters plc et, à Toronto, sous le nom de Thomson Reuters Corp.

Si les deux représentent des prétentions aux mêmes liquidités, il reste que le titre londonien se négocie à rabais par rapport aux actions canadiennes, indique UBS.

Correspondance

«La loi du prix unique, qui prévoit que des actifs identiques devraient se négocier au même prix, devrait s'appliquer», insistent les analystes Stephen Cooper et Dennis Jullens, dans une note datée du 16 mai dernier.

«Sur les marchés liquides et hautement intégrés d'aujourd'hui, ajoutent-ils, les fluctuations entre les titres inscrits dans des Bourses différentes devraient être en correspondance très étroite.»

Les investisseurs peuvent faire le pari que l'écart va se rétrécir en achetant des actions londoniennes et en vendant une quantité égale de titres torontois empruntés, selon les analystes, qui suivent les questions de comptabilité et de valeur.

Mais une telle approche comporte le risque que l'écart demeure le même ou s'agrandisse sur de longues périodes, indiquent les analystes.

UBS «est incapable d'en arriver à une explication fondamentale pour la différence» entre les prix des actions, ont écrit MM. Cooper et Jullens.

Deux recommandations

Pour sa part, Polo Tang, analyste de UBS qui suit le titre de Thomson Reuters, offre deux recommandations en ce qui concerne cette entreprise: «conserver» les actions londoniennes et "vendre" les titres canadiens en raison de l'écart de prix.

Thomson Corp. avait son siège social à Toronto avant la fusion alors que le siège de Reuters était à Londres. L'entreprise issue de la fusion est maintenant établie à New York, et ses actions sont négociées à Toronto, New York et Londres.

Vendredi dernier, le titre de Thomson Reuters échangé à Londres a clôturé à 1655 pence, ou 32,22 $ CAN, alors que le titre canadien terminait la séance à 37,56 $ CAN.

Hier, l'écart entre le prix des deux actions était toujours de 4,68$ à la fermeture des marchés.