Ottawa n'a pas l'intention de faire des chèques aux familles ou de réduire à nouveau leurs impôts pour les aider à composer avec la hausse du prix de l'essence.

Ottawa n'a pas l'intention de faire des chèques aux familles ou de réduire à nouveau leurs impôts pour les aider à composer avec la hausse du prix de l'essence.

D'après le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty le contexte économique actuel n'est pas propice «aux grosses dépenses» et aux «grosses réductions de taxes».

Le ministre met aussi en garde contre les solutions d'urgence, qui coûtent cher et ne règlent rien.

Il faut dire que la marge de manoeuvre financière du gouvernement Harper est mince.

La baisse de deux points de la TPS a en effet privé l'État de milliards de revenus.

Le pays a même enregistré un déficit de 517 M$ pour les deux premiers mois de l'exercice 2008-09. Cela n'inquiète cependant pas M. Flaherty, qui continue à prédire un surplus à la fin de l'année.

Le ministre n'exclut pas de nouveaux allégements à plus long terme puisqu'à son avis, les Canadiens paient encore trop d'impôts.

À cet effet, M. Flaherty se dit prêt à tenir compte des suggestions de ses collègues de toutes les régions du pays, réunis à Lévis jusqu'à jeudi pour préparer la session parlementaire d'automne qui doit commencer le 15 septembre.

Selon le président du caucus, Rahim Jaffer, la lutte contre le crime, la protection des consommateurs et la bonne gestion économique seront au coeur des discussions entre députés et sénateurs conservateurs.

Les parlementaires profiteront aussi de leur séjour dans la région pour participer aux célébrations du 400e anniversaire de Québec.

Avec huit députés, la région de la Capitale nationale est le coeur du parti de Stephen Harper dans la province.