L'ex-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, a assuré lundi avoir respecté toutes les règles d'éthique lorsqu'il a négocié son passage à Power Corporation (T.POW) et à la Financière Power (T.PWF).

L'ex-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, a assuré lundi avoir respecté toutes les règles d'éthique lorsqu'il a négocié son passage à Power Corporation [[|ticker sym='T.POW'|]] et à la Financière Power [[|ticker sym='T.PWF'|]].

Lors d'une rencontre avec les journalistes en marge de la Conférence de Montréal, M. Rousseau a indiqué qu'il avait mis peu de temps à accepter l'offre de Power. Il a précisé avoir pris sa décision après les assemblées annuelles des deux sociétés montréalaises, les 8 et 9 mai.

Depuis le moment de sa décision, a-t-il ajouté, la Caisse a placé «sous embargo» les titres de Power Corporation et de la Financière Power qu'elle détient.

De plus, M. Rousseau se donne une période de quatre mois entre son départ définitif de la Caisse, en août, et son entrée en fonction auprès des sociétés Power, le 1er janvier 2009, afin de «vider (son) disque dur».

Henri-Paul Rousseau a révélé lundi que le secteur privé l'avait régulièrement sollicité pendant son mandat de près de six ans à la Caisse.