Parce que l'enquête sur Martin Tremblay «n'est pas concluante», l'Autorité des marchés financiers a tout simplement décidé d'y mettre fin.

Parce que l'enquête sur Martin Tremblay «n'est pas concluante», l'Autorité des marchés financiers a tout simplement décidé d'y mettre fin.

C'est ce qu'a indiqué Frédéric Alberro, porte-parole de l'AMF, lors d'une entrevue avec LaPresseAffaires.com.

«L'enquête est terminée et nous ne déposerons pas d'accusation dans ce dossier», a-t-il déclaré.

Martin Tremblay est cet homme originaire de Saguenay qui avait fondé la firme Dominion et arrêté en 2006 par les autorités américaines pour blanchiment d'argent.

M. Tremblay avait été condamné l'an dernier à quatre ans de prison aux États-Unis.

L'arrêt des procédures dans le dossier Tremblay est justifié par l'AMF en raison d'une enquête qui n'a pas été «concluante».

L'Autorité cherchait à savoir si des activités frauduleuses avaient été menées sur le territoire québécois par «d'autres individus» ou par Martin Tremblay lui-même.

Plus d'une vingtaine d'investisseurs québécois détenaient des comptes chez Dominion Investments, une firme établie aux Bahamas.

L'enquête de l'AMF a débuté en janvier 2006 et n'a coûté que 1869 $, selon des chiffres obtenus par Finance et Investissement.

«Nous avons agi pour l'intérêt public et nous sommes allés jusqu'au bout dans cet affaire-là», a indiqué M. Alberro.

L'AMF maintient tout de même les accusations d'entrave au travail d'un inspecteur de l'AMF portées contre d'autres individus notamment Michel Marcoux, président du cabinet Services Financiers Avantages et chroniqueur au Devoir.