La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), le syndicat des Métallos et la société minière Breakwater Resources ont signé mardi matin une entente concernant le recours par l'entreprise à des travailleurs tunisiens à la mine Langlois de Lebel-sur-Quévillon.

La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), le syndicat des Métallos et la société minière Breakwater Resources ont signé mardi matin une entente concernant le recours par l'entreprise à des travailleurs tunisiens à la mine Langlois de Lebel-sur-Quévillon.

L'annonce de l'embauche de ces travailleurs avait fait des vagues l'automne dernier, tant à la FTQ que parmi les résidants de Lebel-sur-Quévillon, qui souhaitaient plutôt que soient embauchés et formés des travailleurs de la région.

La FTQ et le syndicat des Métallos ont toutefois reconnu qu'il existait un besoin pressant de main-d'oeuvre formée dans le secteur minier et que, par conséquent, Breakwater devait avoir recours à des travailleurs de l'extérieur en attendant qu'un nombre suffisant d'employés qualifiés soient disponibles au Québec.

Selon le conseiller régional Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec à la FTQ, Gilles Chapadeau, l'entente signée mardi prévoit que Breakwater doublera le nombre de places offertes en formation pour les gens de la région et s'assurera que la priorité d'embauche soit donnée aux travailleurs de Lebel-sur-Quévillon.

M. Chapadeau a ajouté que la main-d'oeuvre étrangère devra être intégrée à la convention collective déjà existante à la mine.

Breakwater n'a pas précisé à quel moment les travailleurs tunisiens arriveront au pays.