Abby Joseph Cohen, la stratège de Goldman Sachs Group dont la prédiction concernant un redressement du marché boursier américain à la fin de la présente année ne s'est pas réalisée, prédit que l'indice Standard & Poor's 500 grimpera de 14% avant la fin de 2008.

Abby Joseph Cohen, la stratège de Goldman Sachs Group dont la prédiction concernant un redressement du marché boursier américain à la fin de la présente année ne s'est pas réalisée, prédit que l'indice Standard & Poor's 500 grimpera de 14% avant la fin de 2008.

Madame Cohen, 55 ans, soutient que le Standard & Poor's 500 se haussera au niveau record de 1675 points, ce qui prolongera sa plus longue séquence de gains annuels depuis les années 80.

Elle joint ainsi sa voix à celles de stratèges de Citigroup, de Bear Stearns et Strategas Research Partners qui prédisent que l'indice Standard & Poor's 500 atteindra au moins ce niveau en 2008.

«Les actions américaines réaliseront des gains modestes et elles feront beaucoup mieux que les obligations sur un horizon de 12 mois», écrivait mardi madame Cohen, de New York.

«La récession sera vraisemblablement évitée en raison de la vigueur des exportations et des dépenses d'immobilisations des entreprises et des gouvernements et grâce aussi à la vigilance et à la souplesse de la Federal Reserve (FED)», ajoutait-elle.

Mme Cohen est parmi les stratèges les plus optimistes de Wall Street sondés par Bloomberg News lorsqu'elle prédit que le Standard & Poor's 500 grimpera au niveau de 1600 points d'ici la fin de 2007.

Le mois dernier, huit parmi 11 prévisionnistes soutenaient que l'indice atteindrait ce niveau d'ici la veille du Jour de l'an, même si le Standard & Poor's 500 a reculé de 4,4% en novembre.

Mardi, le Standard & Poor's 500 a cédé 0,6% à 1462,79 points, ce qui a ramené sa progression à 3,1% en 2007.

Les gains réalisés cette année et l'an prochain prolongeraient à six le nombre de progressions annuelles, soit la plus longue séquence depuis 1982 à 1989.

Mme Cohen n'a pas modifié sa prédiction pour 2007 et pour qu'elle se réalise, il faudrait que le Standard & Poor's 500 accomplisse son plus fort redressement de fin d'année depuis 1971, même après que les actions américaines ont subi leur pire dégringolade mensuelle en cinq ans.