La crise dans le secteur de la forêt fait mal à AbitibiBowater (T.ABH) qui supprime 1100 emplois en annonçant la fermeture d'usines à Grand Falls, à Terre-Neuve-et-Labrador, et dans l'État du Tennessee, aux États-Unis.

La crise dans le secteur de la forêt fait mal à AbitibiBowater [[|ticker sym='T.ABH'|]] qui supprime 1100 emplois en annonçant la fermeture d'usines à Grand Falls, à Terre-Neuve-et-Labrador, et dans l'État du Tennessee, aux États-Unis.

Les activités seront réduites à d'autres usines de la compagnie situées en Alabama et au Tennessee.

Au moins 800 employés syndiqués de l'usine de Grand Falls, à Terre-Neuve-et-Labrador, sont touchés par la fermeture de leur usine. Des discussions sont en cours entre les représentants des travailleurs et la partie patronale.

Selon l'entreprise, les mesures annoncées «visent à mieux positionner la société pour l'avenir».

Avec ce régime minceur, la forestière estime qu'elle pourra réaliser des économies annualisées de 375 M$ d'ici la fin de 2008. Jusqu'à maintenant, AbitibiBowater affirme avoir retranché 320 M$ de ses dépenses, résultat de synergies.

AbitibiBowater affirme qu'il lui en coûtera 45 M$ pour mettre en place ces mesures. La majeure partie de ce montant sera comptabilisé dans ses résultats du second trimestre 2009.

Le contexte actuel fait mal

Le contexte actuel fait mal à l'entreprise: volatilité continue des taux de change, les prix de l'énergie et de la fibre, secteur nord-américain du papier journal en déclin, voilà plusieurs facteurs qui influencent les résultats d'AbitibiBowater.

Ces suppressions font en sorte que l'entreprise va rouler à moindre régime. Un peu plus d'un million de tonnes métrique de papier journal sera retiré du marché.

Les fermetures d'usines de la forestière touchent également le Québec. Il y a quelques jours, l'entreprise a annoncé la fermeture définitive de son usine de papier d'impression commerciale de Donnacona, près de Québec, dont les activités étaient interrompues depuis la fin janvier.

À la Bourse de Toronto, vers 10h15, l'action de l'entreprise glissait de 4,76% ou 3 cents à 60 cents.

Le titre de la forestière subit une véritable déroute depuis plusieurs mois. Il y a un an, l'action trônait aux environs de 25 $.

Avec Presse Canadienne