Dans un contexte difficile pour les institutions financières, la Banque Nationale (T.NA) déclare des profits nets en hausse de 6% à un record de 255 M$.

Dans un contexte difficile pour les institutions financières, la Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]] déclare des profits nets en hausse de 6% à un record de 255 M$.

C'est donc un profit de 1,58 $ par action.

Ces chiffres sont toutefois dopés par un gain de 32 M$ sur la vente d'activités aux Bahamas, ce qui est contrebalancé par des coûts de financement, des honoraires professionnels et par la détention de papier commercial adossé à des actifs.

Si l'on exclut les éléments inhabituels, les profits de la banque montréalaise ont diminué de 3 M$ à 237 M$ au premier trimestre. Il s'agit de 1,46 $ par action.

Les revenus de l'institution financière ont rétréci de 6% à 929 M$ mais son actif total a gonflé de 6% à 120 G$.

Pendant la période de trois mois, les prêts aux particuliers ont crû de 9% et les dépôts auprès d'entreprises de taille moyenne ont grandi de 15%. Le rendement des capitaux propres s'est élevé à 22,9%.

La provision pour pertes sur créances a augmenté de 3 M$ à 32 M$ alors que les prêts douteux sont demeurés stables à 0,03% des prêts et acceptations bancaires.

«Il s'agit d'une bonne performance dans le contexte de la forte volatilité qui prévaut sur les différents marchés financiers mondiaux, déclare le PDG Louis Vachon. Nous continuons de poser les jalons de la stratégie de développement renouvelée de la Banque, de manière à accélérer le rythme de croissance de la Banque et d'ainsi atteindre nos objectifs financiers.»

La Banque Nationale estime que la valeur de son papier commercial adossé à des actifs n'a pas changé du 31 octobre 2007 au 31 janvier 2008, l'évaluant à 1,7 G$.

Le titre de la banque a clôturé à 51,10 $ mercredi à la Bourse de Toronto.