Le président du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), Ken Lewenza, affirme que des responsables de Daimler Trucks lui ont dit qu'«aucune somme d'argent au monde» ne pourrait changer le sort de l'usine de St. Thomas, en Ontario, dont la fermeture est prévue en mars.

Le président du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), Ken Lewenza, affirme que des responsables de Daimler Trucks lui ont dit qu'«aucune somme d'argent au monde» ne pourrait changer le sort de l'usine de St. Thomas, en Ontario, dont la fermeture est prévue en mars.

Le dirigeant des TCA était de passage mardi à Windsor, en Ontario, afin de plaider en faveur d'une mise à l'arrêt de l'usine de camions Sterling au lieu de sa fermeture.

M. Lewenza a indiqué que le syndicat cherchait à modifier la terminologie de la convention de liquidation afin que l'usine puisse être rouverte en cas d'amélioration du marché.

Daimler a annoncé la fermeture en mars de l'usine de St. Thomas, ce qui aura pour effet d'éliminer près de 2000 emplois, incluant ceux des travailleurs précédemment mis à pied.

Selon le syndicat, les politiciens des gouvernements fédéral et provincial qui représentent le secteur ont indiqué que des fonds gouvernementaux pourraient être disponibles afin de réoutiller l'usine.

L'usine Sterling produit des camions de taille moyenne et des poids lourds.