L'éditeur Torstar (T.TS.B) a rapporté mercredi une perte de 3,5 M$ pour son premier trimestre, alors qu'il avait réalisé un bénéfice de 15,7 M$ à pareille période l'an dernier, ce qu'il a attribué à un recul de ses ventes et à des frais de restructuration.

L'éditeur Torstar [[|ticker sym='T.TS.B'|]] a rapporté mercredi une perte de 3,5 M$ pour son premier trimestre, alors qu'il avait réalisé un bénéfice de 15,7 M$ à pareille période l'an dernier, ce qu'il a attribué à un recul de ses ventes et à des frais de restructuration.

L'action de la société mère du quotidien Toronto Star cédait plus de sept pour cent en matinée, à la suite de l'annonce de la perte, et s'échangeait à 15,84 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 1,31 $.

La perte par action pour le trimestre terminé le 31 mars atteint 4 cents, comparativement à un bénéfice de 20 cents par action pour la même période l'an dernier.

Les recettes ont reculé de près de sept pour cent à 351,7 M$, contre 377,4 M$ l'an dernier.

En excluant l'effet du taux de change, le recul des revenus est réduit à quatre pour cent.

Les résultats comprennent une provision de restructuration de 20,8 M$ liée à un mélange de départs volontaires et non volontaires au sein du personnel des journaux de l'éditeur.

Les mesures de restructuration, annoncées plus tôt en avril, se traduiront par une réduction nette de 160 employés et des économies annuelles de 12 M$.

Le bénéfice net de Torstar, en excluant les provisions pour la restructuration, était de 10,3 M$, ou 13 cents l'action.

Selon le chef de la direction, Robert Prichard, les journaux de Torstar ont affronté une période de ralentissement des revenus publicitaires, particulièrement au chapitre de la publicité nationale, ce qui a eu un impact négatif sur les quotidiens et les journaux communautaires.

Malgré tout, la division des romans Harlequin a livré un solide trimestre et est en voie de connaître une bonne année, a précisé M. Prichard.

Les recettes des quotidiens et services numériques ont reculé de 11,1 M$ à 241,9 M$, les journaux étant affectés par la faiblesse de l'économie ontarienne.