Le projet de prise de contrôle de Yahoo (YHOO) par Microsoft (MSFT), au coût de 44,6 milliards $ US, pourrait donner au géant américain de l'informatique un nouveau partenaire canadien de premier plan, Rogers Communications (T.RCI.B), propriétaire de l'un des plus importants services d'accès à Internet au pays.
Le projet de prise de contrôle de Yahoo [[|ticker sym='YHOO'|]] par Microsoft [[|ticker sym='MSFT'|]], au coût de 44,6 milliards $ US, pourrait donner au géant américain de l'informatique un nouveau partenaire canadien de premier plan, Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], propriétaire de l'un des plus importants services d'accès à Internet au pays.
Rogers, dont le siège est situé à Toronto, entretient des liens étroits avec Yahoo, qui opère le service de courriel inclut dans les abonnements à Rogers Internet, service d'accès au Web offert par la société canadienne.
Une relation similaire existe entre MSN, de Microsoft, et Sympatico, de Bell Canada, service rival de celui de Rogers au sein de plusieurs des marchés ontariens les plus importants.
Des analystes ont affirmé vendredi ne pas s'attendre à ce que les entreprises canadiennes souhaitent changer quoi que ce soit si Microsoft parvient à mettre la main sur Yahoo, même si cela pourrait signifier que deux sociétés rivales pourraient éventuellement devenir partenaires du géant du logiciel.
«C'est une couche de valeur ajoutée que Rogers et Bell élimineraient à leurs risques et périls (...) bien que Rogers et Bell pourraient ne pas avoir le choix quant à l'allure qu'auront les offres d'ici à quelques années», a déclaré Carmi Levy, de la société torontoise AR Communications.
L'offre publique d'achat de Microsoft est perçue comme une façon pour cette société de mettre un terme à la domination exercée par Google sur les lucratifs marchés de la recherche en ligne et de la publicité sur Internet.
L'entreprise de logiciels cofondée par Bill Gates - qui propose le système d'opération Windows, la console de jeux Xbox et le service de courriel gratuit Hotmail, entre autres choses - a été incapable de faire lutte égale avec Google dans le secteur de la recherche sur Internet.