L'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a recommandé aux 2100 employés de Postes Canada en grève de rejeter les plus récentes offres patronales au cours d'un vote qui a commencé samedi matin.

L'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a recommandé aux 2100 employés de Postes Canada en grève de rejeter les plus récentes offres patronales au cours d'un vote qui a commencé samedi matin.

Le président national de l'AFPC, John Gordon, a dit que le syndicat a mené d'intenses négociations avec Postes Canada au cours de la dernière semaine, mais qu'il était clair depuis vendredi soir qu'il ne serait pas possible de faire de progrès au chapitre du Programme d'assurance-invalidité de courte durée.

«Le syndicat n'a pas été capable de faire changer Postes Canada d'idée quant au régime d'invalidité de courte durée, alors on a décidé de présenter l'offre finale à nos membres en leur demandant de la rejeter», a affirmé M. Gordon en interview avec La Presse Canadienne.

Selon le président national de l'AFPC, le rejet de la proposition patronale indiquera clairement à Postes Canada que les employés ne veulent pas de la «combine».

M. Gordon voit d'un mauvais oeil qu'une compagnie d'assurances privée ait accès aux dossiers personnels des employés et qu'elle puisse décider s'ils ont le droit ou pas à un congé de maladie.

«Il s'agit aussi d'un enjeu lié à la protection des renseignements personnels pour nos membres», a-t-il dit.

M. Gordon a précisé que les résultats du vote devraient être connus d'ici la fin de la journée de lundi.

Vendredi, Postes Canada a diffusé un communiqué de presse pour annoncer une entente de principe contractuelle avec ses employés administratifs et techniques, qui sont en grève depuis le 17 novembre.

L'entente de principe comprend des hausses salariales de 2,5 pour cent pour chacune des deux premières années du contrat de travail, et de 2,75 pour cent pour les deux dernières.