Le constructeur automobile américain Chrysler, qui fait face à une sérieuse crise de liquidités, a recruté un cabinet d'avocats spécialisé dans les faillites, indique vendredi le Wall Street Journal dans sa version en ligne.

Le constructeur automobile américain Chrysler, qui fait face à une sérieuse crise de liquidités, a recruté un cabinet d'avocats spécialisé dans les faillites, indique vendredi le Wall Street Journal dans sa version en ligne.

Chrysler a fait appel il y a plusieurs semaines aux services du cabinet Jones Day, dans la perspective d'avoir à mener une restructuration sous contrôle judiciaire, comme le permet la législation américaine encadrant le régime des faillites, selon des sources proches du dossier citées par le quotidien.

Ni Chrysler, ni Jones Day, n'ont fait de commentaires sur ces informations au quotidien américain.

Ces informations surgissent alors que le patron de Chrysler Bob Nardelli poursuivait vendredi à Washington, aux côtés de ses homologues de GM et Ford, son plaidoyer au Congrès en faveur d'une aide d'urgence de l'Etat fédéral.

Les «Big Three» américains de l'automobile réclament à eux trois 34 G$ pour pouvoir résoudre leurs problèmes de trésorerie.

Chrysler a indiqué mardi avoir besoin de 7 G$ et affirmé ne pas pouvoir survivre sans cette aide. Le groupe a tenté sans succès ces derniers mois de nouer des alliances afin de réduire ses coûts.

L'avenir des Big Three restait vendredi incertain. Un feu vert du Congrès pour débloquer ces 34 G$ n'est pas acquis, car les républicains et l'administration Bush s'opposent aux projets des démocrates, qui souhaitent ponctionner les fonds pour l'automobile sur le plan d'aide aux banques de 700 G$, voté en octobre.