Le fabricant canadien d'aluminium Alcan a annoncé vendredi un investissement de 180 millions USD pour la construction au Québec d'une usine de traitement de la brasque, le résidu de l'électrolyse, procédé à la base de la production d'aluminium.

Le fabricant canadien d'aluminium Alcan a annoncé vendredi un investissement de 180 millions USD pour la construction au Québec d'une usine de traitement de la brasque, le résidu de l'électrolyse, procédé à la base de la production d'aluminium.

L'usine qui emploiera une cinquantaine de personnes sera implantée dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean, siège des activités d'Alcan, et devrait entrer en fonction au printemps 2008, a indiqué le numéro deux mondial de l'aluminium dans un communiqué.

Elle permettra de recycler quelque 80.000 tonnes par année de brasque, un résidu de carbone et d'autres composants qui restent au fond des cuves après l'électrolyse. En règle générale, la brasque est prétraitée puis enfouie, mais le groupe canadien a mis au point un procédé pour la recycler.

"Alcan est fière d'avoir mis au point une solution durable, innovatrice et économiquement compétitive de traitement de la brasque qui pourrait devenir la norme dans toute l'industrie", s'est félicitée la PDG de la division Alcan Métal primaire, Cynthia Carroll.

ALCAN

gl/ps/jpr