Voyages fréquents en jets privés, banquets somptueux, résidences de luxe dans plusieurs pays: Conrad Black n'a jamais trop regardé à la dépense.

Voyages fréquents en jets privés, banquets somptueux, résidences de luxe dans plusieurs pays: Conrad Black n'a jamais trop regardé à la dépense.

Les extravagances du Montréalais d'origine et de sa femme Barbara Amiel ont contribué à faire connaître le couple sur la scène du jet-set international, scandalisant en même temps les actionnaires de Hollinger International.

De nombreux livres, articles et rapports ont aussi été consacrés au train de vie du couple, dont le dévastateur Outrageous Fortune: The Rise and Ruin of Conrad and Lady Black, publié en décembre dernier.

Dans l'ouvrage, l'auteur Tom Bower revient entre autres sur une fête de 40 000$ donnée par Black en l'honneur de sa femme dans un restaurant new-yorkais, ainsi que les fréquents voyages du couple entre leurs luxueuses résidences de Londres, de New York et de la Floride.

Le conseil d'administration de Hollinger a aussi scruté à la loupe les dépenses de l'ancien dirigeant.

Dans un rapport dévastateur déposé en 2004 à la Securities and Exchange Commission, le conseil pointe plusieurs dépenses suspectes du duo Black-Amiel, qui auraient été faites avec l'argent des actionnaires.

En plus d'utiliser à des fins personnelles un jet loué par la compagnie, une dépense de 3 à 4 millions par année, Black aurait facturé à Hollinger 2463$ pour des sacs à main, 2057$ pour un porte-document en cuir, 3530$ en argenterie pour l'avion d'affaires et 24 950$ pour des «boissons d'été», cite le rapport.