Malgré un ralentissement de l'économie mondiale, la confiance était meilleure parmi les exportateurs canadiens ces six derniers mois, selon l'enquête semestrielle d'Exportation et développement Canada.

Malgré un ralentissement de l'économie mondiale, la confiance était meilleure parmi les exportateurs canadiens ces six derniers mois, selon l'enquête semestrielle d'Exportation et développement Canada.

Son indice de confiance commerciale est passé de 71,4 sur 100, à l'automne 2006, à 72,9, ce qui est le meilleur résultat depuis le printemps 2005.

Mais selon Peter Hall, vice-président et économiste en chef adjoint d'EDC, tous les secteurs ne partagent pas ce regain d'optimisme.

«L'amélioration des perspectives tient surtout au secteur des technologies de l'information et des communications, de l'énergie, des métaux et des transports, ce qui explique aussi la confiance accrue à l'exportation en Ontario et au Québec, où certains d'entre eux sont concentrés.»

La confiance dans les entreprises forestières s'est détériorée, tandis que celle de l'industrie légère n'a pas changé.

Depuis l'automne dernier, les entreprises des industries extractives (pétrole et gaz naturel, produits pétrochimiques, engrais, mines et métaux) s'attendent à une augmentation sensible de leurs ventes à l'exportation.

Les perspectives du secteur des transports pour ce qui est des ventes à l'exportation se sont légèrement améliorées, en raison, très probablement, de ventes toujours solides des fournisseurs de l'aéronautique et des exportations de matériel ferroviaire.

Les perspectives restent relativement inchangées dans la plupart des autres secteurs par rapport à l'enquête de l'automne 2006.

L'industrie légère, dont les attentes en matière de ventes à l'exportation ont nettement diminué entre les enquêtes de l'automne 2006 et du printemps 2007, est la principale exception.

L'industrie légère comprend des produits tels que les biens de consommation, l'ameublement, les textiles et les vêtements - tous domaines où les ventes à l'exportation souffrent énormément de l'appréciation du dollar canadien, du fléchissement de la croissance américaine et de la concurrence internationale accrue.